Kununurra - Du 04 au 27/10/2013 -

Après Mt Elisabeth Station nous prenons la route de Kununurra, la dernière ville de l’Australie occidentale avant la frontière avec le Territoire du Nord.

Après avoir roulé près de 400km sur la Gibb River Road (la dirt road pleine de bosses) nous rejoignons une route plus passante où beaucoup de camions transportent diverses marchandises dans les deux sens, des camions pouvant atteindre 53m de long !!

  

A la station de Mount Elizabeth, nous avions rencontré un habitant de Kununurra, Richard, qui a l’habitude d’héberger des couchsurfeurs et qui nous a proposé de rester chez lui. Nous voulons aussi tenter notre chance à la recherche de travail dans le coin, Kununurra étant très réputée pour la culture de mangues notamment. Dans cette ville quasiment toutes les fermes passent par une agence d’intérim, nous passons donc nous y inscrire, mais on apprend que la saison des mangues est très très mauvaise et qu’il y a peu de travail, on verra bien… 

Question climat, il fait extrêmement chaud. Minimales de 27 degrés la nuit et maximales de 49 degrés la journée et ça, tous les jours… 

Faut qu’ça marche !

En attendant, Richard nous emmène nous balader avec des amis participant à des Hash Runs, une sorte de club de randonneurs apérotistes qui se retrouvent tous les dimanches pour une marche suivie d’un apéro. Parce qu’après l’effort, le réconfort ! Le hash run est un mouvement répandu internationalement et les courses à pieds ou les marches s’organisent différemment suivant les clubs mais se retrouvent avec des points communs : l’apéro et les balades.

    

    

Au fil de l’eau

Tous les dimanches, Richard nous emmène faire un tour de bateau pour visiter les environs. Kununurra est une ville qui s’est construite en même temps qu’un des plus gros barrages au monde. Il y a donc des mangroves et des lacs, remplis de crocodiles.

  

  

Donc on se baigne, on prend des photos, et on pêche. Nos leurres marchent enfin et nous prenons plein de poissons. Mais surtout des poissons-chat ou d’autres petits.

  

Une toile en extérieur

Tous les samedis soir, Kununurra a un cinéma en plein air. Les gens s’installent sur les toits de leurs 4x4 ou dans leurs utes bien souvent.

Aller hop, au boulot !

Nous n’y croyons pas mais en 2 jours seulement, l’agence d’intérim nous appelle. En plus, nous sommes tous les deux embauchés dans la même ferme pour la récolte d’oignons.

  

Première étape, nous récoltons les oignons dans le champ. Pour ça, un tracteur traine une grosse machine qui ramasse les oignons et coupe les « plumeaux » puis les fait défiler sur un tapis roulant. Là, 4 personnes interviennent pour un premier tri et ainsi enlever les pourris, les doubles, ceux de la mauvaise couleur et couper les plumeaux qui ont échappé à la machine. 

Un deuxième tracteur avec une remorque pleine de caisses roule sur le côté et récupère les oignons. 

  

  

Axel était au poste de tri et Aurélie conduisait le tracteur avec la remorque.

Pour ce qui est du ramassage on commence à 3h du matin et on finit vers 9h. Car après 9h, les oignons ont trop chaud dans la machine, donc on doit arrêter. Nous, bien qu’il fasse 35 degrés dès le lever du soleil à 5h30, on se tait et on s’occupe des petits oignons.

  

Après quelques jours de récolte, nous passons à la phase de tri. Les caisses sont vidées sur un tapis roulant et passent à travers une grosse machine qui coupe les racines et les plumeaux qui restent. 

    

Ensuite, un premier tapis à gabarits enlève les plus petits et emmènent les gros sur un tapis de tri ou encore 4 personnes retirent les mauvais. La fin de la chaine trie en fonction de 3 tailles. Axel était au vidage des caisses et Aurélie au tri. 

  

  

Des tonnes d’oignons sont donc passées entres nos mains. 

Il y a énormément de perte et de gaspillage : au moins 50% de la production finit dans la poubelle. Donc nous, nous récupérions plein d’oignons pour cuisiner des tartes aux oignons à gogo.

Retour à la nature

Chez Richard il y a un nid d’oiseau de toute beauté, son propriétaire le perfectionne toute la journée dans le but d’attirer des femelles. Il y met exclusivement des choses blanches, vertes et marron. Une autre espèce fait de même en bleu et blanc. 

Le lake Argyle

Le dernier tour en bateau s’est fait sur l’Argyle Lake, le lac créé en 1963 par le barrage. C’est immense, magnifique et plein de petites îles. 

L’eau est parfaite pour la baignade : claire et chaude. En plus, nous pêchons enfin autre chose que du poisson-chat !

    

Prochain épisode : HelpX à Tennant Creek