Un Grand Tour

Blog du tour du monde d'Axel & Aurélie

vendredi 6 avril 2012

Phnom Penh 06-09/04/2012

Lieu : Phnom Penh, Cambodge
Sur la route, on a fait une petite pause déjeuner où on pouvait grignoter divers amuse-bouches… araignées, grillons, c’est vous qui choisissez !




Nous sommes arrivés dans la capitale en début d’après-midi et avons trouvé une guest house pour la première nuit. Nous avons marché à travers la ville direction l’ambassade de Thaïlande pour aller faire notre visa. Et c’est après 2h de marche que nous sommes arrivés devant une porte close : « fermeture exceptionnelle aujourd’hui, ce vendredi 6 avril » ! Nous devrons donc attendre lundi !





Nous avons profité du reste de cette après-midi pour nous reposer après 8km de marche sous 40°C.

Axel s'est fait coupé les cheveux pour 1$
Notre couchsurfer est venu nous chercher à notre guest house le lendemain matin mais nous avons dû le suivre en tuktuk car il pensait que nous avions toujours notre moto… Son appartement, étant situé à 4km du centre ville, nous décidons de louer des vélos pour les jours suivants afin d’être libre.

Nous avons visité le site de Tuol Sleng, aussi appelé S21 (Security 21 => d’ailleurs, vous pouvez regarder le film documentaire qui s’appelle S21). C’est une ancienne école qui a servi pendant le régime de terreur des Khmers Rouges (de 1975 à 1978) comme centre de détention, de torture et de mort…..




Cela donne une bonne leçon sur les capacités de l’Homme à s’entretuer. Le génocide cambodgien est peut être pire que celui des Nazis. Des milliers de personnes ont été torturées à mort pour qu’ils avouent les noms de leurs complices anti-khmers (imaginaires), ils finissaient par donner des noms de gens qui à leurs tours étaient torturés… et ainsi de suite. De plus, les gardiens et « bourreaux » étaient des jeunes qui ont été endoctrinés et ayant subi un bon et efficace lavage de cerveau, bref, ils étaient des vraies machines, prêts à obéir à tous les ordres, sous peine de réprimandes. Donc, parquer, affamer, torturer femmes et enfants, ou certaines personnes qu’ils connaissaient voire de leur propre famille, c’était possible !


Tout comme les nazis, les khmers rouges étaient très minutieux et ont tout archivés, pris des photos de tous les détenus, et leur ont même fait écrire leurs biographies avant de les tuer.

Bref, quand Rousseau a écrit que « l’Homme est naturellement bon », on a du mal à y croire… Certains sont justes naturellement avides de pouvoir… On serait plus d’accord avec Hobbes et son « l’Homme est un loup pour l’Homme ».

A propos, votez bien ! ;-) 

La visite du palais royal et de la pagode d’argent fut décevante avec ses 6,5$ d’entrée alors que 80% des bâtiments et des jardins ne sont pas accessibles, car ce sont les appartements du roi !




Le soir nous avons retrouvé notre hôte dans un bar, le Blue Chilli, pour un spectacle de playback.



Ces chanteuses ont toutes quelque chose en commun mais quoi ?

Nous avons passé le weekend à nous balader en vélo, à faire du shopping dans les marchés locaux immenses (nécessité d’une boussole pour en ressortir) ainsi que dans un grand centre commercial climatisé de cinq étage ; et à prendre des conseils d’autres tourdumondistes en attendant d’aller lundi matin à l’ambassade de Thaïlande.






Décidément, que ce soit pour franchir les frontières ou pour demander un visa, c’est un sketch à chaque fois ! Récit de notre aventure à l'ambassade de Thaïlande.

  1. On remplit les formulaires de demande de visa.
  2. On prend un ticket et on fait la queue (c’est mieux organisé que la préfecture de Nantes , il y a la clim et des sièges pour tout le monde).
  3. N°128, comptoir n°2 : yes ! c’est nous ! On déchante vite fait car notre « dossier » n’est pas complet. Pour avoir le visa touriste thaïlandais (2 mois et une entrée), il faut prouver qu’on ressort bien du pays donc fournir un billet d’avion ou de bus… Mais nous, on compte quitter la Thaïlande pour aller en Malaisie en bus…. Donc on ne peut avoir déjà notre ticket ! A ça, on nous répond qu’une réservation dans un hôtel de Bangkok marche aussi. ( ??? Est-ce que ça prouve qu’on a prévu de quitter le pays ??? Non….)
  4. On reprend notre vélo et on pédale jusqu’au premier cybercafé que l’on trouve afin d’imprimer un justificatif : une vraie fausse réservation d’hôtel, et au cas où, un vrai faux billet d’avion Bangkok-Paris. Cela n’a pas été trop difficile à réaliser,car étant allés l’année dernière en Thaïlande, et les documents correctement archivés dans nos boîtes mail, il a juste suffi t de jouer au copier-coller, supprimer, changement de date et Hop, ni vu ni connu, j’t’embrouille !
  5. Retour à l’ambassade. Re-ticket.
  6. Attente…. Attente… c’est long, il y a trois fois plus de monde que tout à l’heure… Alors on discute, on prévient d’autres français (qu’on avait déjà croisés au Laos) des documents à fournir qui courent eux aussi au cybercafé fabriquer des faux !
  7. N° 349 : on y va, on y croit ! Et cette fois, c’est la bonne : on donne nos réservations d’hôtel et ça leur suffit. On paie 80$ pour les deux visas qu’on ne pourra récupérer que dans trois jours, entre 15h et 16h30… 


On se dit qu’on ne va pas attendre tout ce temps à Phnom Penh car on en a déjà bien fait le tour, donc le lendemain matin, on part à 50 Km au sud de la capitale.
Après 2h de trajet dans un minibus (en principe pour 19 places assises et… serrées) avec 35 personnes (vive la promiscuité !) nous sommes maintenant à l’orphelinat.


L’orphelinat, qui fait aussi école, est désert. Les enfants sont dans leurs familles pendant 5 jours pour les fêtes du nouvel an Khmer (les 13-14 et 15 Avril). Tant pis, nous allons aider Mr Kim (le fondateur) qui est en fauteuil roulant, à ranger, nettoyer et organiser l’endroit récemment ouvert : il y a seulement 3 mois.

Les nouvelles tongs Facebook de Axel

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