Nos trois premiers jours se passeront en compagnie de Anton notre hôte de couchsurfing et nous rencontrerons aussi ses amis, un couple balinais/japonais. Nous apprendrons plein de choses amusantes sur l'Indonésie et Bali.
Quelques anecdotes
Pour 2000 euros, si vous demandez aux bonnes personnes, il est possible d'avoir une nouvelle identité, un nouveau passeport tout neuf et bien vrai, avec un nouveau nom !
Le pays est tellement grand, et l'organisation entre île tellement mauvaise que si vous êtes recherché pour un délit, même grave, il suffit d'aller vivre sur une des autres îles sans même changer de nom pour échapper à la justice !
L’impact religieux
A Bali, 80% de la population est hindoue et il y a plus de 100 fêtes religieuses par an. De plus, tous les jours et 2 voire 3 fois par jour, les hindous font des offrandes.
Les voisins d'amis, pour guérir leur grand mère d’une maladie incurable, ont eu recours à une cérémonie demandée par le moine. Ils ont emprunté le chat noir de nos amis (les voisins de la grand-mère), l’ont lavé (le chat, pas la grand-mère !!) en chantant des incantations. Puis, à la fin, la grand-mère a bu l’eau de ce lavage…Vives les remèdes faits maison ! Mais, bon, y’avait une prière… donc ça va surement la guérir la mère-grand !
Le temple pura tanah lot, situé sur un rocher.
Avec Anton et ses amis nous sommes allés en scooter à la plage de Padang Padang (au sud de l’île) où nous avons essayé de surfer. Puis nous sommes allés à Kuta après déjeuner, une plage beaucoup plus touristique, afin d’y admirer le coucher du soleil. Nous avons un peut mieu réussi à surfer sur la seconde plage, donc nous pouvons annoncer fièrement avoir surfé à Bali !
Malgré le tourisme, le paysage est plutôt conservé avec de jolis bâtiments loin des plages bétonnées que nous attendions.
Nous avons aussi fait un tour dans Bali jusqu'à Ubud, la région est super avec des rizières en escaliers et des temples tous les 100m.
Nous en avons profiter pour se balader dans la monkey forest à Ubud.
Tout Bali était en pleine préparation d'une grande fête bouddhiste fêtant la victoire du bien contre le mal le 28 août. Pour ça ils confectionnaient tous des décorations à base de bambou qu’ils tressent et de plantes. Les rues étaient remplies de ces immenses bambous courbés, tels des lampadaires.
Ils fabriquent aussi des cerfs-volants géants, jusqu'à 8 mètres de long et 4 mètres de large en tissu et bambou. Ils les amènent au bord de la plage par la route dans des camions ou à pied en bloquant toute la circulation.
Une fois en l'air, ils y restent parfois plusieurs jours d'affilée malgré les protestation du gouvernement suite aux accidents mortels survenant lors de la chute des gigantesques structures.
Nous avons goûté l'alcool local : l’arak, un alcool de sève d'arbre (palmier ou autre) à l'odeur immonde vendu dans des bouteilles d'eau derrière les caisses des supérettes.
Nous nous sommes offert un massage de 2h (11€) avec une douche bien chaude à la fin, une des meilleures douches depuis janvier dernier!
Ce petit passage chez un couchsurfer fut très agréable.
La chronique d'Elsa
Rectification : j'ai goûté l'alcool local, Axel et Aurélie l'ont bu ! Et avec le goût et l'odeur que ça a, la nuance est importante !
Ah ! Surfer au sous le soleil couchant c'était quand même quelque chose ! Bon, je suis pas sûre qu'on puisse appeler ça surfer. Résultat j'ai bien envie de prendre un ou des cours de surf, c'est quand même super sympa !
J'ai été assez surprise, on m'avait tellement dit que Bali été trop touristique, lu que ce n'était pas intéressant (autour de Denpasar : Kuta, Bukit...) que j'ai été agréablement surprise. Oui il y a des touristes, mais les bâtiments, l'architecture ne se sont pas vraiment "européanisés".
Résultat : Moi j'ai apprécié Bali, et j'ai envie d'y retourner
Prochaine étape : le mont Batur
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