Un Grand Tour

Blog du tour du monde d'Axel & Aurélie

jeudi 9 février 2012

Inde le bilan

Lieu : SH264, Maharashtra, Inde
La carte

Afficher 2012/01 Inde sur une carte plus grande
Détail du voyage     Dates : 06/01/2012 - 08/02/2012

Delhi : 06-09/01
Jaipur : 10-12/01
Bikaner : 14/01
Jaisalmer : 15-16/01
Jodhpur : 17-18/01
Pushkar : 19-26/01
Udaipur : 27-28/01
Agra : 29/01
Varanasi : 30/01-06/02
Calcutta : 07-08/02
Légende :
Ville où on a dormi en hôtel ou guest house
Ville où on a fait du couch surfing
Ville où on a juste visité entre deux trains/bus
La couleur du trait dépend si on a pris le train/bus de jour/nuit 

Vous pouvez retrouver cette carte avec les autres cartes des pays visités sur la page Nos Voyages
Nous parlerons donc ici de notre vision de l'Inde du nord car nous n'avons pas visité le sud.

Le voyage et la rencontre des habitants
Tout d’abord, nous avons été surpris trés positivement par l'ambiance générale en inde. En tant que touristes, à part dans les grosses villes, nous n'avons pas été trop sollicités par les arnaques à touristes. Il faut tout de même souvent diviser les prix par deux et bien demander avant de s’asseoir à un resto.


Nous nous étions tellement préparés à être choqués par la misère que nous avons été surpris d'en rencontrer si peu. Enfin, il y a quand même de nombreuses personnes qui dorment dehors et qui mendient. Et notamment, les enfants. Nous pensons que de nos jours, l'image que les gens ont de l'inde est un peu faussée, nous avons été quasiment plus choqués par les bidonvilles sur la périphérie parisienne que par la mendicités en inde.



Nous n'avons pas eu trop de problèmes de communication car beaucoup d'indiens parlent anglais.
Nous avons été surpris par la simplicité de déplacement en bus, avec souvent des bus toutes les heures entre les grandes villes, bus locaux, ou nous étions souvent les seuls "blancs". En règle générale pour 2 touristes "blancs" il y a 10 touristes indiens, du coup le pays est moins abimé par le tourisme de masse comme dans le sud de la Thailande.



La circulation
Sur les routes, on croise tous les moyens de locomotion qui peuvent exister.
Du 2 roues, du 3 roues, du 4 roues, du 4 pattes, ou plus...
Des camions énormes et surchargés.
Toutes sortes de carrioles tractées par des moyens hétéroclites (boeufs, chameaux, hommes, vélos...)


Le code de la route n'est pas franchement respecté, et d'ailleurs nous nous demandons même s'il y en a un... Les ronds-points se prennent à l'envers même par la police! Et voir un camion, un vélo ou une moto à sens inverse sur l'autoroute ne choque personne !


Pour doubler, on peut le faire par la droite ou par la gauche, l'essentiel est juste de klaxonner pendant le temps nécessaire au dépassement. Mais il faut aussi klaxonner pour dire "attention, je suis derrière toi", "attention j'arrive", "attention je m'arrête", "je vois bien qu'on est dans un embouteillage, alors je klaxonne pour faire comme tout le monde et dire que je suis pas content".

La devise sur la route écrite sur tous les camions : "Horn Please"

Ici, le klaxon est donc indispensable et vous l'aurez compris très présent voire trop présent pour nos petites oreilles d'européens.

Petite vidéo de la circulation un soir à Delhi :

Une fois, c'était tellement l'anarchie dans la rue que même en tant que piéton, on ne pouvait plus bouger du tout pendant un bon quart d'heure. On était pris au piège, au milieu des vélos et des motos et dès qu'1 cm se libérait entre deux véhicules celui de derrière se rapprochait et comblait ce vide nous empêchant ainsi de quitter cette zone bruyante et enfumée.




La propreté
S'il y a un point noir au cours du voyage c'est la propreté générale de l'Inde. Parfois, on a l'impression de vivre au moyen âge : impossibilité de trouver une poubelle, bouses de vaches partout par terre, les gens chiquent à longueur de journée et sont donc tout le temps en train de se racler la gorge et de cracher marron et les vaches sacrées mangent du papier...



Coté argent
   - Bouffe
Nous avons principalement mangé dans des petits restaurants et peu dans les bouibouis de rue où l'hygiène est vraiment douteuse.
Un bouiboui : 20Rs-40Rs > 0,32€-0,64€
Notre meilleur plan, un petit resto : 50Rs-75Rs > 0,80€-1,20€
Resto plus cher où bouffe européanisée pour les moments durs où un break d'épices s'imposait : 100Rs-150Rs > 1,59€-2,39€
Donc, en moyenne nous mangions pour 1€ par repas, nous prenions peu de petit dej.
Une bouteille d'un litre d'eau coûte en moyenne 15Rs (0,24€).



   - Logement
Il faut savoir qu'en Inde, aucun logement ne se vaut, la propreté laisse souvent à désirer, il faut toujours bien demander s'il y a une douche ou juste une bassine, si l'eau chaude est bien dans la douche et les horaires de l'eau chaude (car souvent il n'y a pas l'électricité 24/24h). Nous avons eu le cas d'une chambre avec douche froide et eau chaude à la bassine.



Les prix des chambres pour deux personnes étaient de 200Rs à 800Rs (3,19€ - 12,74€) la nuit par chambre, sachant que nos meilleures chambres étaient celles à 200Rs (3,19€ pushkar), 350Rs (5,57€ Jaipur) et 250 (3,98€ Varanasi), cela montre bien que le prix ne veut rien dire.



En règle générale, pour trouver un hôtel pas trop mal, une personne gardait les sacs dans un restaurant pendant que les autres allaient visiter les chambres. Les hôtels du Lonely Planete étaient souvent plus chers mais cela permet de cibler le quartier des backpackers. On arrive souvent à trouver moins cher que dans les guides. Si on vous montre une chambre, vous pouvez toujours essayer de négocier ou de demander une autre chambre moins chère. Souvent, il commence par les chères et ils en ont d'autres un peu plus petites ou moins bien exposées pour moins cher.
Dans ces gammes de prix, il est difficile de trouver des hôtels avec le wifi, il faut alors aller dans des restos.
En moyenne, nous avons donc dormi pour 200Rs (3,19€) par nuit, notamment grâce à 6 nuits en couch surfing qui est assez répandu, surtout dans les grandes villes, c'est donc une option à prendre en compte.


2 commentaires:

  1. C'est sympa de faire un bilan en effet. Ça permet de se faire une bonne idée des conditions de vie réels. Comme d'hab on a une vision déformé de la réalité. A croire que les Km contents encore beaucoup même a l'heure du tout internet.

    Mathieu

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